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Boulogne-Billancourt : Le petit Comte ou le terroir pour tous

22/03/2022

À Boulogne-Billancourt, l’ancien restaurant gastronomique Au comte de Gascogne devient le Petit Comte, se re-décore et augmente sa capacité d’accueil. Résultat : une ambiance bistrot parisien comme on les aime, dans l’esprit du bouillon Chartier en un peu plus chic et une carte 100% terroir.Ici, comme son nom l’indique, chacun y trouve son compte. Végétariens et amateurs de bonne chère se retrouvent à travers cette offre traditionnelle, où le terroir est fermement mis à l’honneur. Napperons, banquette en cuir, façade à l’ancienne, le Petit Comte nous projette tout droit dans le Paris d’antan, celui d’Amélie Poulain ou des livres d’Hemingway. Parce qu’ici Paris est une fête.

Aux murs, carte blanche : d’anciens menus de restaurants datant d’époques lointaines ont été encadrés par milliers et un peintre s’est amusé à reproduire ces cartes géographiques de nos principales régions viticoles, qui font la fierté et le renom de notre France gastronomique.
L’atmosphère est agréable pour qui recherche la quiétude d’un repas plus intimiste. Il y a bien le côté cantine de quartier. Une cantine, oui, pour celui qui en fait son refuge de tous les jours. D’un réfectoire bruyant, il n’est pas question.

Le mur végétal, en accord avec les couleurs pastel des fresques murales, descend du haut plafond et rompt avec le classicisme du lieu et la précision de son code couleur. Entre le rouge des banquettes, les nappes blanches sans un pli, … le Petit Comte n’exclue pas la fantaisie.
La cuisine du chef Pierrot célèbre la vie en rose en mettant l’accent sur les saveurs de nos régions, via un savoir-faire authentique et personnalisé.Si l’œuf mayonnaise reste l’œuf mayonnaise, que les profiteroles ressemblent à des profiteroles, la valeur ajoutée se situe dans l’appropriation de ce savoir-faire unique. Le chef maitrise l’art de la sauce. Rôtie, notamment, qui confère toute sa gourmandise à une assiette de légumes cuits, d’apparence simple mais parfaitement bien dressée. Pickles de légumes, endives rouges, épinards, carottes des sables purée de céleri, choux de Bruxelles panés, oignons grelots et poireaux fumés dans un jus de légumes rôti, composent néanmoins cette offre végétarienne, indispensable de nos jours et appréciable à souhait. Non terroir ne rime pas seulement avec épaule d’agneau ou filet de bœuf.
Les couteaux à l’ail en entrée, pour le côté mer, prouvent que le cœur y est. La générosité des portions, l’attrait du chef pour la gourmandise… en un seul hors-d’œuvre, le ton est donné. Comptez 10 euros pour cette entrée aussi appétissante que consistante. Pour la suite, les prix restent corrects, comptez 21 euros pour la Jardinière de « Pierrot » alias l’option Veggie, 19 euros pour une saucisse de l’Aveyron et son écrasé de pomme de terre, qui les valent pour la qualité des produits, bien qu’en proportion, les desserts extrêmement copieux, qu’on peut facilement partager à deux, soient plus qu’abordables. Pour la modique somme de 9 euros, l’île flottante du chef, appelée la « fameuse », vaut amplement le détour.

TENTATION : A BOULOGNE LE PETIT COMTE

22/03/2022

Par Georges Kouassi

Ouvert en juillet 2021 par Julien Zanon, propriétaire du groupe Gemini Family, Le Petit Comte séduit d’emblée par l’ambiance bistrot de la première salle et par le décor floral et la belle verrière de la grande salle.

Dans cet agréable cadre, le chef Pierre Adrien Schmidtke concocte une goûteuse et généreuse cuisine élaborée uniquement avec des produits frais.

La carte, qui change régulièrement, nous est présentée par Mathias Lefeuil, le chaleureux directeur du restaurant.
En ce vendredi de janvier 2022, le chef propose, pour débuter, 7 entrées : « Œufs mayonnaise », « Salade de betteraves au raifort », « Assiette de saucisson », « Terrine du chef », « Escargots de Bourgogne », « Velouté de potimarron au foie gras », « Assiette de charcuterie ».

Sept alléchantes suggestions de plats sont également inscrites sur l’ardoise : « Plat du jour » (ce soir, « Filet de rascasse, sauce gingembre et citron vert »), « Saucisse de l’Aveyron », « Jardinière de Pierrot », « Faux-Filet de bœuf et oignons grelot », « Magret de canard (Sud-Ouest), carottes des sables », « Cabillaud rôti, poireau et émulsion à l’oursin », « Epaule d’agneau confite à l’ail rose ».

Les notes sucrées ne décevront pas les amateurs : « Coupe du colonel », « Pruneaux à l’Armagnac », « Ananas et crème Fontainebleau », « Poire pochée au vin rouge et épices », « Profiteroles au chocolat », « Notre fameuse… Ile flottante ».

On accompagne son repas de bons vins d’Alsace, du Bordelais (dont un Margaux Château Prieuré Lichine 2016), de la vallée de la Loire, de Bourgogne, du Languedoc-Roussillon, du Beaujolais, du Sud-Ouest, de le la vallée du Rhône et de Provence.

Pour ce dîner, on se régale d’abord de la belle et savoureuse « Terrine du chef » (terrine de volaille aux morilles, foie gras au vin jaune) et de la délicate « Salade de betteraves au raifort » (excellent pain de Jean-Luc Poujauran).

On continue de ravir nos papilles avec la succulente et fondante « Epaule d’agneau confite à l’ail rose » et le « Filet de rascasse » (subtile sauce gingembre, citron vert) et de l’onctueuse purée maison.

L’« Ananas et crème Fontainebleau » (crème fouettée, spéculos, écorces de citron vert) et les « Profiteroles au chocolat » (choux faits maison, sauce faite uniquement avec une tablette de chocolat) concluent joliment cette soirée.

On conseillera de réserver pour venir déguster, dans une ambiance conviviale, des plats authentiques et généreux.

Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30.
Dimanche de12h à 14h30. Fermé dimanche soir.

A la carte de 29 à 56 euros.